Les candidats à la Présidentielle et la voiture du futur
Ainsi donc, le duel du second tour opposera François Hollande à Nicolas Sarkozy. Leurs propositions dans le domaine de l'automobile ont déjà été recueillies à la veille du premier tour par plusieurs organismes (Avere France, 40 Millions d'Automobilistes, Automobile Club, Club des Voitures Ecologiques). Ils se sont déjà exprimés sur le permis à points et la sécurité routière par exemple. En vue du second tour, j'ai choisi de mettre en perspective les propositions qui concernent plus spécialement l'écologie et la recherche. L'un des points les plus guettés par les observateurs concerne le maintien ou non des aides pour l'achat des véhicules électriques et hybrides. De ce point de vue, les deux candidats sont d'accord.
Nicolas Sarkozy s'engage sur des chiffres. Il annonce son intention de pérenniser le bonus de 5 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique et celui de 3 500 € pour l’achat d’un véhicule hybride, tout comme il garantit l'exemption de la taxe sur les véhicules de société pour les entreprises. Le candidat sortant, qui rappelle les efforts faits pour le véhicule décarboné (recherche, achat de 50 000 véhicules par des administrations et sociétés publiques), promet également d'investir sur l'infrastructure (40 000 points de recharge en 2017). François Hollande souhaite également développer les infrastructures (avec des bornes simples, standardisées et sécurisées sur tout le territoire), ainsi que de nouveaux mécanismes de soutien à l’achat pour rendre l'acquisition plus accessibles de ces véhicules. Il veut encourager plus globalement l'achat de véhicules de puissance plus modestes, moins polluants et plus efficaces sur le plan énergétique.
Sur la recherche :
François Hollande veut engager un nouvel effort de recherche sur le véhicule propre. Le candidat socialiste veut investir sur plusieurs solutions : l'électrique, mais aussi les biocarburants (tirés de la biomasse) et le recyclage. Ce dernier point semble être une priorité pour lui quand il évoque des filières complètes de recyclage des pièces échangées et des véhicules hors d’usage. Nicolas Sarkozy souhaite encourager l'innovation (déjà actée dans les Investissements d'Avenir) et la production de véhicules propres. Il évoque également l'éco conception et le recyclage (en précisant son intention de le porter à un niveau de 95 % en 2015, ce qui est en fait prévu par la réglementation européenne).
La position par rapport au climat :
Nicolas Sarkozy rappelle que 5 millions de français ont profité du bonus-malus et que la moyenne des émissions de CO2 est passée de 149 g à 130 g par km. François Hollande veut que la France soit à la pointe de la mobilité durable. Il souhaite également mener une politique cohérente, qui concilie besoins de la population et maîtrise des pollutions. Ce qui suppose de développer d'autre manières de se déplacer, sans pour autant opposer l'automobile aux transports en commun.
Sur les emplois de demain :
Le candidat socialiste souhaite une politique industrielle qui restaure la compétitivité pour abaisser le coût des véhicules propres. Il veut développer aussi l'emploi dans les services et la distribution et se dit favorable à des "clusters" (pôles de compétitivité) dans les régions. Ce qui existe déjà en fait. Pour sa part, Nicolas Sarkozy propose un "Pacte automobile de seconde génération", valorisant la qualité, la montée en gamme, la croissance des PME et le "made in France".
Nicolas Sarkozy s'engage sur des chiffres. Il annonce son intention de pérenniser le bonus de 5 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique et celui de 3 500 € pour l’achat d’un véhicule hybride, tout comme il garantit l'exemption de la taxe sur les véhicules de société pour les entreprises. Le candidat sortant, qui rappelle les efforts faits pour le véhicule décarboné (recherche, achat de 50 000 véhicules par des administrations et sociétés publiques), promet également d'investir sur l'infrastructure (40 000 points de recharge en 2017). François Hollande souhaite également développer les infrastructures (avec des bornes simples, standardisées et sécurisées sur tout le territoire), ainsi que de nouveaux mécanismes de soutien à l’achat pour rendre l'acquisition plus accessibles de ces véhicules. Il veut encourager plus globalement l'achat de véhicules de puissance plus modestes, moins polluants et plus efficaces sur le plan énergétique.
Sur la recherche :
François Hollande veut engager un nouvel effort de recherche sur le véhicule propre. Le candidat socialiste veut investir sur plusieurs solutions : l'électrique, mais aussi les biocarburants (tirés de la biomasse) et le recyclage. Ce dernier point semble être une priorité pour lui quand il évoque des filières complètes de recyclage des pièces échangées et des véhicules hors d’usage. Nicolas Sarkozy souhaite encourager l'innovation (déjà actée dans les Investissements d'Avenir) et la production de véhicules propres. Il évoque également l'éco conception et le recyclage (en précisant son intention de le porter à un niveau de 95 % en 2015, ce qui est en fait prévu par la réglementation européenne).
La position par rapport au climat :
Nicolas Sarkozy rappelle que 5 millions de français ont profité du bonus-malus et que la moyenne des émissions de CO2 est passée de 149 g à 130 g par km. François Hollande veut que la France soit à la pointe de la mobilité durable. Il souhaite également mener une politique cohérente, qui concilie besoins de la population et maîtrise des pollutions. Ce qui suppose de développer d'autre manières de se déplacer, sans pour autant opposer l'automobile aux transports en commun.
Sur les emplois de demain :
Le candidat socialiste souhaite une politique industrielle qui restaure la compétitivité pour abaisser le coût des véhicules propres. Il veut développer aussi l'emploi dans les services et la distribution et se dit favorable à des "clusters" (pôles de compétitivité) dans les régions. Ce qui existe déjà en fait. Pour sa part, Nicolas Sarkozy propose un "Pacte automobile de seconde génération", valorisant la qualité, la montée en gamme, la croissance des PME et le "made in France".
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